"le vent qui était son ami lui soufflait dans le dos " (air connu)
un jour de ciel dégagé, M. Moreau (qui travaille pour la municipalité de Jaunay Clan) nous a tracé le cercle établi par les élèves (boussole, ficelle et chaîne d'arpenteur) avec sa machine à dessiner les terrains de foot. Notre reporter n'avait pas son appareil sur lui (il s'en mord les doigts) de sorte que nous n'avons pas les images de cette étape, ni de la curieuse traceuse des lignes blanches...
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tout d'abord répartir les colonnes sur le site , au plus près de leur emplacement, histoire de ne pas faire vingt fois le voyage... (la remorque-plateau est multi-tâche) | ||
ensuite, attaquer cette terre ingrate qui cache une couche caillasseuse... | ||
Tiens-tiens, en voilà trois qui ont réussi à faire une entorse à leur emploi du temps pour être les premiers sur les lieux. Voir le projet prendre forme est un grand moment, on a peine à y croire | ||
et maintenant, il faut les mettre debout, ces menhirs ! (du breton maen, « pierre », et hir, « longue »)
La pelleteuse est encore sollicitée, et maniée avec
délicatesse par l'orfèvre de l'équipe.
(son bras
articulé peut donner des idées aux élèves
de terminale, qui travaillent en ce moment sur... l'articulation !)Le camion rapporte quelques m3 de béton pour couler des plots dans lesquels on fixe la
base du bloc de basalte ;
puis c'est recouvert de terre, l'herbe devrait rapidement reprendre ses droits au
pied de la colonne.
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On attend plus que les arbres, et pour augmenter leurs chances de survie (il faut bien reconnaître que pour planter, le mois de juin n'est pas la période la plus propice) M. Quintard et son équipe (the "A" team) distribuent sur la rose des vents vingt tas de "bonne terre" en échange du médiocre remblai arraché au lieu. | ||
depuis le sol, ça n'a pas encore complètement fière allure, mais dès qu'on prend un peu d'altitude, c'est tout de suite plus convainquant... | ||
et j'en connais deux qui, regardant ça, ne sont pas "mécontents de leur coup" (le
troisième larron était occupé par une autre
discipline à ce moment, il s'est rattrapé depuis...).
Samedi 2 juin, tous
les élèves d'arts plastiques s'y collent pour planter
quatre chênes aux points cardinaux, et quatre fois quatre arbres
fruitiers (pommiers, poiriers, pruniers, cerisiers) dont les
élèves des vingt prochaines années pourront
goûter les fruits pendant les récréations... Ils
deviendront ainsi co-auteurs de l'oeuvre selon l'idée qu'avait
Joseph Beuys de la "sculpture sociale".
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