Après une bonne nuit de repos, nous voilà partis pour la mystérieuse et fascinante Alhambra, visible depuis la majeure partie de la ville mais si difficile à atteindre encore aujourd’hui ; il nous faudra une bonne heure d’errance en autocar pour arriver aux portes de la merveille.
Une première promenade dans les Jardins du Generalife puis dans la partie fortifiée, la Alcazaba.
Ensuite, ce seront les dentelles sculptées et les reflets magiques des Palais Nasrides.
Partout, c’est le bonheur des sens : les yeux découvrent les perspectives et les ornements, les narines capturent les effluves d’orange, les oreilles sont chatouillées par le ruissellement de l’eau. il nous est malheureusement souvent interdit de toucher et de goûter, mais l’imagination remplace alors l’expérience.
A la fois émus et épuisés, nous redescendons sur terre avec des parcours dans le Parc des Sciences, qui semble un peu fade après toutes ces beautés mais qui permet de revoir quelques principes physiques... en espagnol.
Le lendemain, c’est le départ pour Cordoue, où nous visitons les ruines de Madinat al-Zahra, ville aussi étincelante et éphémère que le pouvoir de son créateur, le premier calife omeyyade.
Evidemment, nous accordons deux bonnes heures à la Mosquée-Cathédrale, sa forêt de colonnes et son choeur baroque.
Nous finissons la journée en dégustant des tapas et nous retrouvons notre maison-car pour la nuit.
Une dernière étape nous amène à Gernika-Lumo. Changement d’ambiance et d’époque. La visite de la Casa de Juntas nous permet d’aborder in situ l’histoire du Pays basque et de sa forte revendication identitaire.
Nous partons ensuite en quête des quelques traces encore visibles du bombardement du 26 avril 1937 et nous terminons par la reconstitution sous forme de tableau vivant de l’oeuvre de Picasso.