Histoire du Lycée Pilote Innovant
L’histoire commence par la volonté de la Région Poitou-Charentes et du Conseil Général de la Vienne de créer en bordure de la Nationale 10 entre Poitiers et Châtellerault, un parc d’attraction présentant les images modernes et les nouvelles techniques de communication, moteurs et sources de connaissances pour le XXIème siècle : c’est le Futuroscope.
Dès l’origine, il est prévu d’attirer sur le site des entreprises travaillant autour des technologies de pointe : télécommunication, informatique, mécanique des asservissements, etc...
Pour pouvoir proposer à ces entreprises une main d’œuvre qualifiée, il est décidé de doter le site d’un pôle de formation important comportant l’université (une antenne de la Faculté des Sciences) ; une école d’ingénieurs : l’ENSMA qui devront partir de Poitiers et un lycée polyvalent orienté vers les technologies nouvelles accueillant en ses murs des filières universitaires : Langage, Images et Communication pour les Lettres, GEODE pour le Droit et STS pour les Sciences.
Ainsi naquit le Lycée Pilote Innovant...
Les premiers élèves de secondes inaugurent les locaux en septembre 1987 avec la première promotion de STS Informatique Industrielle.
Visite du premier ministre de l’époque, Jacques Chirac en présence du fondateur du site du Futuroscope et ministre de l’éducation nationale René Monory et du Recteur Gabriel Bianciotto (mai 1987).
Fin des travaux
Le projet d’établissement prévoit un enseignement dont la finalité demeure les examens du système pédagogique national (Baccalauréat, BTS) mais il met l’accent sur le développement de l’autonomie des élèves et l’utilisation de l’informatique tant comme support pédagogique que comme une option spécifique forte pour tous les élèves.
Pour cela les filières sont limitées aux Lettres (option Arts Plastiques ou Mathématiques), aux Sciences et aux Techniques Industrielles (Electronique). On y trouve également deux STS : Informatique pour les Réseaux Industriels et les Services techniques (IRIS, ex-Informatique Industrielle) et Contrôle Industriel et Régulation Automatique (CIRA).
La pédagogie mise en oeuvre vise à donner à l’élève un maximum d’autonomie dans le cadre d’un contrat entre l’institution et l’élève pour permettre à ce dernier de structurer son apprentissage autour d’un projet personnalisé. C’est pourquoi il est prévu de faire éclater les classes par projets : dix-huit demies journées par an autour de projets choisis par les élèves, ce sont les Activités Complémentaires de Formation (ACF). Il est également prévu d’autres demies journées (BAS) où les élèves choisiront un soutien ou suivront un approfondissement à la carte dans les disciplines traditionnelles. Comme l’autonomie ne peut exister sans contrôle, les élèves seront suivis par groupe de douze environ par un professeur de leur classe.
Les professeurs sont recrutés lors d’un mouvement spécial sur dossier explicitant leur intérêt pour l’utilisation des technologies nouvelles dans le cadre de leur enseignement ou leur implication dans des expériences pédagogiques particulièrement novatrices.
Les élèves ne doivent pas avoir été spécialement brillants ; il leur est cependant demandé de rédiger une lettre de motivation ainsi que de passer un entretien avec les membres de l’équipe éducative les incitant à avoir réfléchi aux spécificités du lycée et à manifester le désir de lier un contrat avec l’établissement.
Survol du LP2I en 2017 :
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